Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia

“Le club des incorrigibles optimistes” de Jean-Michel Guenassia, mais comment… Comment n’ai je pas lu ce merveilleux roman AVANT ? Cela ne faisait alors pas très longtemps que je m’occupais de mon blog. J’avais vu ce roman sur le web et la jolie couverture n&b, ce si joli titre accrocheur… Le club des incorrigibles optimistes

Lecture 2016 – Nombre de pages : 731 – Éditeur : Livre de Poche – COUP DE COEUR

Michel Marini avait douze ans en 1959. C’était l’époque du rock’n’roll et de la guerre d’Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l’arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient passé le Rideau de Fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux et tout ce qu’ils étaient. Ils s’étaient retrouvés à Paris dans ce club d’échecs d’arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie du jeune garçon.

Parce qu’ils étaient tous d’incorrigibles optimistes. Portrait de génération, reconstitution minutieuse d’une époque, chronique douce-amère d’une adolescence : Jean-Michel Guenassia réussit un premier roman étonnant tant par l’ampleur du projet que par l’authenticité qui souffle sur ces pages.

Mon avis

Le club des incorrigibles optimistes…

En 2012, c’était le 1er salon littéraire où je suis allé : “La 25ème heure” au Mans Cf billet – et j’y ai fais deux jolies rencontres : Gilles Paris (“Autobiographie d’une courgette”) et Jean-michel Guenassia pour ce roman, il préparait alors son prochain livre et m’en a parlé chaleureusement et ce de manière si passionnée (“La Vie rêvée d’Ernesto G.” que j’ai également à lire, dans ma PAL).
 
L’histoire ?  La 4e de couverture en dit déjà beaucoup (trop ?).
 
Michel aime le rock’n’roll :

“C’était une musique de sauvages qui allait nous rendre sourds et plus bêtes qu’on ne l’était. On n’y comprenait rien, cela ne nous dérangeais pas. Franck et ses amis ont découvert un tas de chanteurs américains : Elvis, Buddy Holly, Little Richard, Chuck Berry et Jerry Lee Lewis sont devenus nos compagnons inséparables.” (Page 39)

Il y a Pierre et sa sœur Cécile (qui va devenir la meilleure amie de Michel)
Il y a son frère, Franck… et sa soeur Juliette… Son oncle et ses cousins d’Algérie… Il y a Sacha… Camille… Et tant d’autres personnages, plus attachants les uns que les autres.
 
Michel aime lire et il lit partout (même en marchant) :
J’avais horreur de perdre mon temps : la seule chose qui me paraissait utile, c’était de lire…” ( Page 48)

Il traine au café “Le Balto”…   

“J’ai abandonné mes potes du baby. Je suis devenu le plus jeune membre du club. Je me suis lié d’amitié avec Igor… Il m’a présenté à son pote Kessel… C’est ainsi que j’ai connu Sartre…” ( Page 97)

Il y a…
 
L’Algérie, la Russie, l’Italie, Israël… A travers le récit de chacun, on découvre tout un pan d’histoire… L’après guerre, le communisme… La guerre froide… L’exil… Des destins… Des regrets… Des espoirs…
Les haines… Les amours… L’importance des racines…
Les conséquences… Les secrets…Michel, dans sa chambre d’adolescent, écoutant des disques de rock.
Michel au Balto, jouant au baby, aux échecs…
Michel photographiant la fontaine Médicis au Luxembourg, révisant les maths avec Cécile.
L’Opéra, la cinémathèque… Sa relation difficile avec son père, les conflits de famille…  L’amitié, l’amour…

 

Le texte est d’une telle richesse. C’est un roman passionnant, on est plongé en plein dans les années 60. On se sent membre du club, j’ai tellement aimé y trainer avec Michel. Une magnifique découverte. Captivant et touchant.

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