La minute où l’on tombe amoureux de Raphaël Delpard
Merci à Raphaël Delpard qu m’a offert ce petit livre “La minute où l’on tombe amoureux” lorsque je lui ai acheté “Le courage de Louise” que je lirais prochainement, lors du salon du livre à Auchan, Le Mans.
Nombre de pages : 126 | Éditeur : La librairie de l’histoire | Date de parution : 200 – Genre : psychologie |Date de lecture : avril 2016
Incroyable ! Etonnant ! Bouleversant ! Décapant ! Que peut-on encore ajouter ? Oui, le sentiment amoureux est tout cela et bien d’autres choses. Les Italiens le nomment avec un joli mot, innamoramento. L’équivalent en français est un verbe inusité : s’énamourer. On dit plus facilement tomber amoureux ou tomber en amour selon l’expression en usage au Québec. Bien complexe cet instant où s’allume l’étincelle qui embrase cœurs et raison. Seule constance, sa brutalité, parfaitement imagée par le terme : coup de foudre. Est-on frappé durablement ? Rien n’est moins sûr ! Si aimer s’inscrit dans la durée, tomber amoureux est aussi éphémère et insaisissable qu’une bulle de savon. Pourquoi et comment tombe-t-on amoureux ? Tout le monde peut-il tomber amoureux ? Y a-t-il des lieux favorisant la rencontre amoureuse ? Ce livre s’intéresse à la rencontre, à la minute – instant unique – où tout bascule entre deux êtres. Les chapitres déclinent chacun un thème. Des témoignages et des histoires viennent les illustrer. L’auteur nous convie à un e balade, à travers les mille visages de l’amour, porteuse d’espoir, de joie et de lumière.
Mon avis
J’ai donc trouvé que ce livre parlait surtout de PASSION AMOUREUSE :
de coups de foudre, de désir, d’attirance…
OUI… “tomber” amoureux, dans ce sens là, l'”amour” est donc une chute incontrôlée…
Il y a bien sur de l’amour dans la passion mais au départ, ça n’en est pas, on le croit mais sur quoi on se repose pour dire que l’on aime ?
> On aime l’apparence, ce qu’on espère de la personne, ce qu’on veut y voir…
Certes, parfois, la passion amoureuse peut déboucher sur de l’amour mais bien souvent il ne débouche que sur la fin de l’histoire.
La magie soudaine retombe peu à peu tout aussi brutalement que l’étincelle qui est apparue …
Lorsque les sentiments s’installent peu à peu au contact d’une personne et cela de façon insidieuse… Un jour, on se rends compte que cette personne, on l’aime… Là ce n’est pas le fait d’aimer que l’on aime, c’est réellement la personne qu’on a appris à connaitre.
Je suis un peu comme Adeline (page 60) qui sait reconnaître la passion et qui sait qu’elle va être à nouveau détruite par celle ci (et détruire l’autre) si elle y succombe. Deux choix : l’accepter ou la fuir. La décision est difficile lorsqu’on sort d’une telle convalescence… .
Oui la passion amoureuse est une drogue, on peut y être rapidement accro…
Je me dis souvent :
“Aimer est un risque” ! Pour aimer, il faut accepter ce risque, il faut accepter ce risque de chute…
Oui, il faut accepter d’être démuni (et surtout lorsqu’on ne s’aime pas assez soi même….) et de souffrir… Mais qui ne risque rien… La vie sans amour….Impossible pour quelqu’un qui aime la vie.
Il parait que l’amour vrai, ce n’est pas “la passion”. Est ce possible de vivre/d’aimer sans passion ? L‘amour sans passion, ce n’est pas ce qui fait battre un coeur…
On est donc beaucoup à se laisser emporter/aveugler par la passion amoureuse….
Et l’on souffre à mesure qu’on a un vide en soi… Cela peu devenir de la dépendance” affective, l’on mise tout sur l’amour de l’autre et si l’autre mise tout sur votre amour… Deux vides… et plouf ! forcément cela ne peut pas durer… Le vide reprends sa place et les semblants d’amour disparaissent…
Rho ! tout cela a l’air embrouillé…. Tout comme la différence entre passion et amour, c’est entremêlé et l’on oubli bien vite la prudence.
Lorsque j’aurais trouvé l’amour… le vrai… pas celui que j’ai cru trouver jusqu’à présent… Cela s’éclaircira ? … Il n’y a pas trop de vérité en matière d’amour, sauf qu’il faut déjà s’aimer avant d’amer une autre personne.
J’ai aimé les mots et le style de l’auteur et j’ai hâte de lire “Le courage de Louise.