Le livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness
J’ai lu “Le Livre perdu des sortilèges” dans le cadre d’une Lecture commune d’octobre du Forum Club de lecture.
Diana Bishop est la dernière d’une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu’au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : L’Ashmole 782. Elle ignore alors qu’elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous – démons, sorcières et vampires – le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu’énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.
Mon avis
Le livre perdu des sortilèges…
Le “je” c’est Diana, c’est la fille d’un sorcier et d’une sorcière trés puissants, orpheline depuis ses 7 ans, elle a été élevée par ses tantes, niant ses pouvoirs, elle a été protégée jusqu’à ce fameux jour où une simple consultation à la bibliothèque va tout changer. Elle devient alors le centre d’intérêt des 3 espèces fantastiques : vampires, sorcières et démons… et surtout elle rencontre un vampire et en tombe amoureuse.
Elle va découvrir que l’amour entre une sorcière et un vampire est possible… mais interdit ! Il lui faudra prendre conscience de ses pouvoirs face aux créatures instinctives et cruelles qui la traquent, la menace est palpable, le danger réel. L’amour est bien sur le plus fort… Diana et Matthew nous rappellent Bella et Edouard de “Twilight”, un amour au delà de la vie, de la mort, de la différence… mais la comparaison s’arrête là, c’est une histoire plus adulte tout de même, Matthew est un ‘vrai’ vampire, il est coléreux, secret, possessif, lunatique, c’est un prédateur et Diana est plus adulte, plus réfléchis.
Diana est une historienne et Matthew un scientifique, ce qui amène beaucoup de références historiques, de citations de poèmes, d’œuvres littéraires et scientifiques (citations en latin et occitan, vers et poésie, architecture, sciences, théorie de la sélection-evolution, alchimie, anatomie, ordre des Templiers… ). L’université, la bibliothèque, le château de Sept tours, la maison des sorcières Bishop, tout cela entre l’Angleterre et la France, les lieux sont riches d’histoire et de secrets, le vin y tiens aussi sa place, c’est la boisson favorite des vampires (après le sang bien entendu)…
L’auteur de ce roman est un professeur d’université spécialiste des sciences et de la magie du XVIe au XVIIIe siècle et elle est aussi amatrice de vin, ce qui explique la richesse du roman.
Plus que la quete d’un livre perdu des sortilèges, c’est un secret qui est recherché, celui des liens et origines entre les espèces, leur évolution, leurs descendances, ancêtres, caractéristiques et surtout leur survie…
J’ai aimé l’univers de ce roman, je ne suis pourtant pas une habituée de la littérature fantastique. Les 833 pages se lisent facilement, j’ai lu avec intérêt les références historiques, j’ai beaucoup aimé les joutes verbales, tout peu à peu prends place, les secrets se dévoilent, les liens improbables entre les différentes créatures se créént, … Entre le début de l’histoire et la fin, que de rebondissements…
La suite de cette histoire se poursuit dans un second roman : “L’école de la nuit”, bien sur que je vais le lire prochainement.