Le vicomte au pieds nus d’Hervé Jaouen

“Le vicomte au pieds nus” d’Hervé Jaouen. Étant très cinéphile, il est évident que j’ai été très tentée de découvrir ce roman. Merci aux Editions Presses de la Cité. Certes, j’ai mis un peu de temps à le lire…

Merci à Hervé Jaouen – pour la dédicace déjà- Et surtout pour cette TRÈS belle lecture, quelles aventures extraordinaires que celles de ce Vicomte. Je me suis régalée, allez je vous en parle… Je sens votre impatience…

Lecture : Mars-Avril 2017 –  464 pages – Sortie :  02 mars 2017 – Auteur : Hervé Jaouen – Éditions Presse de la Cité – Coup de coeur

Le très fantasque vicomte Gonzague de Penarbily part, ses bobines sous le bras, de sa Bretagne natale vers le Nouveau Monde avec une technique alors balbutiante : le cinématographe. Rencontres fameuses (Méliès, Lumière…), aventures drolatiques, et choc des mondes pour l’exilé à particule en terre d’Amérique ! Une reconstitution pleine de drôlerie de l’épopée des pionniers du septième art. Soit, en son manoir hypothéqué, une comtesse bigoudène, Hortense de Penarbily, jolie veuve désargentée mais grandement pourvue de fantaisie. Soit son fils, le vicomte Gonzague, flambeur et coureur de jupons. En délicatesse avec la justice, il doit s’enfuir aux Etats-Unis. Miraculeux hasard : à bord du paquebot, il assiste à une projection des premiers films Lumière. L’invention promet des recettes mirifiques, le fils persuade sa mère de venir chercher fortune en Amérique. Pour commencer, ils tournent la manivelle au Canada, projettent des films Lumière, des Méliès. Et s’enchaînent les aventures extraordinaires, drolatiques et trépidantes d’inattendus pionniers du septième art en quête de dollars. Et d’amour ! Le vicomte restera fidèle à lui-même, le gaillard, d’un bout à l’autre de cette comédie jubilatoire.

Mon avis

J’ai eu du mal à entrer dans le roman : en effet, au début de ma lecture, il m’a fallu un temps d’adaptation à l’écriture de l’auteur – le temps qu’il place les décors et nous présente les personnages – puis j’ai adhéré à cette écriture saccadée et imagée, très vivante et sautillante. Je me suis littéralement laissée emporter – complètement happée – au cœur de ce périple hors du commun.

QUELLE AVENTURE !

Et là j’ai la chanson récente du chanteur Da Silva qui me vient en tête (rien à voir mais si.. la littérature, le cinéma et la musique ont un lien évident, le vicomte pourrait très bien clamer “moi, je préfère l’aventure” … :

L’auteur s’est inspiré de faits réels : l’histoire de Marie de Kerstrat,  pionnière du tourisme dans la région de Pont-l’Abbé et de la diffusion des spectacles cinématographiques au Canada et aux États-Unis (1897-1910).

Incroyable… mais vrai !

Je ne peux vous en dire plus sur les personnages du roman “Le vicomte au pieds nus”, déjà vous avez énormément d’éléments sur le contenu du roman de par le résumé et wikipédia.

Quelle histoire fantasque et fantastique que celle ci.

J’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire de ces pionniers dans la diffusion du cinéma : toute la magie des débuts du cinéma, les frères Lumière, Melliès, le cinématographe… Des opportunistes, de la chance, des mésaventures… C’est peu banal, c’est une histoire qui mérite d’être connue.

Lecture enrichissante. Qu’on soit cinéphile ou pas.

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