[Avis cinéma] Sur Un Fil
Ce mercredi 23 octobre, j’ai découvert en avant-première le film Sur Un Fil, un film de Reda Kateb avec Aloïse Sauvage, dans le cadre du festival Open The Gates #2, avec le présence de la compagnie Les ailes du rire Sarthe.
Sortie Cinéma : 30 octobre 2024 ou 6 novembre ? | 1h 56 min | Comédie dramatique de Reda Kateb | Par Reda Kateb, Fadette Drouard | Avec Aloïse Sauvage, Philippe Rebbot, Jean-Philippe Buzaud…
L’histoire ?
Jo, une jeune femme, artiste de cirque de rue, découvre le travail des clowns professionnels de “Nez pour rire”. Vite – peut-être trop vite – entrée dans l’association, elle se retrouve à l’hôpital au contact des enfants, des malades, des soignants et des familles, à qui ces clowns tentent inlassablement d’apporter de la joie et du réconfort.
À l’origine, Reda Kateb s’est inspiré du livre Le journal du docteur Girafe de Caroline Simonds, la fondatrice de l’association “Le Rire Médecin” et qui lui a été envoyé par le producteur Robin Boespflug-Vonier. Fraîchement arrivé à la tête de Pyramide productions, il imaginait bien Reda Kateb l’adapter au cinéma. Séduit par le projet, l’acteur s’est lancé dans l’écriture du scénario avec sa co-scénariste, Fadette Drouard. Ils se sont immergés dans différents hôpitaux et ont pu suivre les clowns du “Rire Médecin”. Cependant, afin de tisser un fil narratif, ils ont inventé le personnage de l’acrobate aérienne clouée au sol après une chute et qui doit se réinventer. Caroline Simonds s’est ensuite investie profondément dans le film, en coachant les équipes artistiques.
MON AVIS
Ce film m’a touchée. Emouvante Aloïse Sauvage, un rôle pour elle. Dèjà je suis mega Fan d’Aloïse sauvage que j’ai vu en concert au Mans. Là elle n’est pas chanteuse mais actrice, et aussi talentueuse, de toute façon elle est solaire et talentueuse, quoiqu’elle fasse.
Aloïse est très bien entourée, par Philippe Rebbot, Sara Giraudeau, Elsa Wolliaston… Un bon casting. Et aussi par des acteurs non professionnels : des soignants et clowns médecins. “L’idée est de le confier à de vrais clowns médecins et de vrais soignants pour que, lors du tournage, la vérité des situations soit toujours là. Pour qu’on y croie mais aussi pour plonger l’actrice principale et ses partenaires dans un bain de réel, comme j’aime tant le faire moi-même en tant qu’acteur “. Explique Reda Kateb.
Aloïse Sauvage utilise ses compétences liées à sa formation circassienne et elle a suivi un stage de clown en compagnie de Philippe Rebbot pour préparer son rôle. C’est Aloïse Sauvage qui a choisi le prénom “Zouzou” pour son clown. Il s’agit en réalité du surnom que lui donnent depuis toujours sa famille et ses amis d’enfance.
A la découverte des clowns médecins
Merci du témoignage de la Cie sarthoise Les ailes du rire à la fin de la séance. La cie intervient actuellement dans des Ephad et des centres pour personnes en handicap en Sarthe.
Au Mans, la cie n’intervient pas dans les services pédiatriques, ils n’ont pas l’autorisation. Bien dommage, la santé mentale est importante pour la guérison. On le sait !? C’est vrai que ce n’est pas évident de faire le clown alors qu’il y a la maladie et la souffrance… C’est je pense nécessaire, on oublie trop souvent le spirituel dans notre société alors que le mental est lié au corps.
Je ne peux que conseiller ce joli film. Il sera bientôt dans les salles de cinéma.
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