La fenêtre de Dieu de Cédric Blondelot
Je vous parle de “La fenêtre de Dieu” que j’ai commandé sur coup de tête en août 2016… J’ai tardé à le lire et pourtant.. LA MERVEILLE… Merci Cédric Blondelot. Vous me parliez de confiance dans votre dédicace, ah oui une confiance aveugle pour le tome 2, la fin me fait dire qu’il y a une suite ?
Lecture : Septembre 2017 – 349 pages – Sortie : 2016 – Auteur : Cédric Blondelot – Auto Edition (Edité depuis chez les Éditions La völva) – Coup de coeur !
De l’autre côté de l’Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l’incendie de son appartement. Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à Journaux. Alors qu’il chiait sur Le Monde et pissait sur L’humanité, un couple le trouva et l’adopta. Il fut appelé : Tolbiac Juillet. Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n’en a plus. Il l’a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie. Sa vie bascule tandis qu’il fume une cigarette dans les toilettes d’une piscine. Il n’en sortira jamais. Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré ! L’impensable se produit alors. Dans le monde où il émerge, Tolbiac découvre la vie qu’il aurait eue s’il n’avait pas été abandonné.
Mon avis
Je me suis régalée en lisant “La fenêtre de Dieu”. C’est burlesque et superbement bien foutu, j’ai dévoré chaque mot, j’ai ris, je me suis étonnée, j’ai tremblée, j’ai été émue … Un récit sur le fil… on frôle le ridicule sans jamais l’atteindre, que de pirouettes et de galipettes, un roman de caractère.
Tobiac Juillet est un personnage si attendrissant, il est plein de doutes, plein ambivalences, il se remet en questions, il est pourtant sanguin… Il se met dans des situations pas possible… Son courage frôle la folie, il est si sincère dans ses relations avec les autres : il me plaît ! Un looser ? un paumé ? Il a ses vérités, ses valeurs, ses attaches…
Et toute cette remise en question de son existence est passionnante – le fil rouge : Le perfecto ” ! le cuir/la peau de Mirabelle, matricule 913B – un perfecto doudou / porte bonheur, un port d’attache…
D’où vient-il ? qui est-il ? que veut-il ? où va-t-il ? …
A un moment je me suis cru un peu dans le film “Retour vers le futur“… Yes ! J’ai adoré !
Pas simple de chroniquer ce roman.. Chuuut j’en dirais pas plus sur l’histoire, il faut que chaque lecteur découvre, se sente perdu… et peu à peu retrouve le chemin de la vérité…
A la fin, j’étais super impatiente de SAVOIR
… Et quelles révélations…
Ce que je sais : C’est que vous m’avez menée par le bout du nez, je n’ai pas su où j’allais… Et d’un coup j’ai su…
Ce que je sais : C’est qu’il nous manque encore des pièces de puzzle, même si beaucoup de choses se recoupent…
Ce que je sais : c’est que vous nous avez fait un numéro de voltige, un spectacle de magie… … De toute façon les tours de magie, cela doit rester secret…
a lire tolbiac on s’ouvre sur des dimensions telles que la vie elle même en est réduite…j’ai aimé cette dimension…j’ai hâte qu’il me reprenne la main pour m”emporter vers des vies que j’aurais pu vivre….=)