Péplum d’Amélie Nothomb
J’ai lu “péplum” dans le cadre du challenge “Je lis Amélie”
Auteur : Amélie Nothomb | Nombre de pages : 82 | Date de parution : NC |Genre : contemporain | Date de lecture : Août 2014 > En savoir +
Est-il possible que l’ensevelissement de Pompéi ait été un hasard, alors qu’il a été ” le plus beau cadeau qui ait été offert aux archéologues ” ? Selon la romancière, il s’agit d’un coup monté par les archéologues du futur. Cette supposition lui vaut justement d’être enlevée de sa chambre d’hôpital où elle vient de subir une opération. Lorsqu’elle se réveille, elle est en l’an… 2580. Elle consigne soigneusement son dialogue houleux avec le savant Celsius.
Entre cet homme fâché d’avoir été deviné et cette jeune femme énergique et furieuse contre ses ravisseurs s’instaure une vive et stimulante discussion sur le réel, le virtuel, le voyage dans le temps, la grande guerre du 26e siècle. Les devisants abordent aussi des questions de morale, de philosophie et d’art.
Mon avis
Péplum…
Amélie est une dialoguiste, elle le confirme ici dans ce roman, ce dialogue entre elle-même et ce Celsius, cet homme du futur au QI élevé, ce savant complètement imbu de lui-même qui a été ‘démasqué’ par une simple femme d’un QI inférieur selon les critères de leur époque.
Ce dialogue est tout de même parfois long mais il est si… illuminé, j’y ai trouvé pleins d’échos, pleins de choses qui me parlent et c’est si bien mis en mots.
J’aime les joutes verbales des romans d’Amélie.
L’écritures d’Amélie Nothomb est si particulière, du coup je comprends qu’on ne peux pas aimer, c’est si singulier, du coup on aime ou pas, il n’y a pas de demi-mesure avec cet auteure
Rien ne s’oublie aussi vite que le Bien. Pire : rien ne passe aussi inaperçu que le Bien, puisque le Bien véritable ne dit pas son nom –s’il le dit, il cesse d’être le Bien, il devient de la propagande. Le Beau, lui, peut durer toujours : il est sa propre trace. On parle de lui et de ceux qui l’ont servi. Comme quoi le Beau et le Bien sont régis par des lois opposées : le Beau est d’autant plus beau qu’on parle de lui, le Bien est d’autant moins bien qu’il en est question. Bref, un être responsable qui se dévouerait à la cause du Bien ferait un mauvais placement..