A vivre couché de Pauline Hillier

Merci aux Editions ONLIT J’ai participé à un concours sur la page facebook de ONLIT EDITIONS pour tenter de remporter un exemplaire numérique de “A vivre couché” de Pauline Hillier, son premier roman et je l’ai gagné.

Nombre de pages : 173 – Éditeur : ON LIT Editions – Date de parution : 2013 – Genre : Contemporain – Dans ma bibliothèque : e-book – Date de lecture : mai 2015 > En savoir +

Invitée par erreur dans une soirée parisienne, la narratrice se voit sommée de se raconter. Débute un invraisemblable récit où se croisent Céline Dion, Madonna ou encore les Spice Girls. Légère et subversive, fantasque et attachante, menteuse et amoureuse, on découvre au fil des chapitres une jeune femme captive d’une quête magnifique autant que pathétique : comment faire coexiste liberté absolue et besoin d’attachement ? Pauline Hillier décode avec talent les mécanismes à l’oeuvre dans les rapports humains, le tout sur fond d’un trip à l’acide qui tient autant du Justine de Sade que de Into the wild de Sean Penn. Car, enfin, ne serait-ce pas dans la confrontation solitaire et pacifique avec son animalité que la narratrice pourra trouver son bonheur ?

Mon avis

A vivre couché…

 

NB : Pauline Hillier est membre active du mouvement international FEMEN, elle est emprisonnée en 2013 en Tunisie suite à une action topless menée pour réclamer la libération d’une militante tunisienne

 
Les élucubrations d’une jeune fille qui s’invente des aventures rocambolesques…

 

Souvent trash et complètement barré, le tout est frais et (d)étonnant.

Un roman fou qui débute ainsi :

“Le tarama je déteste. Je sais que je déteste même si je n’ai pas goûté. La couleur est suspecte, ça ne m’inspire pas confiance.”

Des passages assez drôles. Lecture sympa.

Mais comment auraient-ils pu comprendre que j’étais mille en dedans. Que j’avais mille visages. Que j’étais passionnée et courageuse, rebelle et inconsciente, légère et subversive, mégalo et exhibo, menteuse et amoureuse. Que j’avais été grasse et musclée, belle et moche, sage et tatouée, lisse et abîmée. Comment auraient-ils pu comprendre que j’étais le Capitaine d’Auvernoy, Elisa De La Jungle, Pamela Anderson, Frédéric Lopez, Georges Duroy, Natasha Kampusch et Forrest Gump. Que j’aimais n’importe qui, n’importe comment, à tour de bras, sans compter et sans reprendre. Que j’étais cette effusion, cette multitude à l’intérieur. Que j’étais mon livre et ma fiction.

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