Six mois sans pamplemousse de Carole Tremblay

Oui la couverture de “Six mois sans pamplemousse” en promettait bien plus… Je m’attendais à un livre de fi-filles rigolo et…  Le soufflé n’a pas pris ! pcccchhhhh retombé au fil des pages.

Auteur : Carole Tremblay | Nombre de pages :  216 | Éditeur : La courte échelle
Pays : Québec | Date de parution : 2013 | Genre :  contemporain, humour
Dans ma bibliothèque : numérique |Date de lecture : Mars 2014

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Rebecca n’a plus que six mois à vivre. Ce seront les six mois les plus merveilleux de son existence, lui promet son amie Charlotte. Après avoir mis au point le programme VIA, pour « Vie Intense Accélérée », les deux femmes s’embarquent pour un voyage à destination du Grand Canyon. Effacées, les certitudes. La routine, mise au panier. Dans cette course folle contre la montre où alternent l’espoir, le doute et les fous rires, elles feront la preuve que si l’amitié ne déplace pas les montagnes, elle est un formidable pied de nez au drame.

Mon avis

Six mois sans pamplemousse

Deux copines très liées, l’une va mourir car atteinte d’une tumeur au cerveau, de là part l’histoire, elles décident de partir et de profiter des 6 mois restants annoncés par le médecin…

Mais que fera Charlotte sans son amie Rebecca, une fois que le pamplemousse qui est dans sa tête ne la laissera plus vivre ? Qui a le plus peur ? Celle qui s’en va ou celle qui va rester ?.

Cette petite lecture, je la pensai légère et drôle à souhait. Cela parle d’un sujet grave il est vrai. C’est tout de même un livre numérique canadien bien sympathique – bien que je l’ai trouvé long à lire – la lecture n’est pas si fluide que cela, j’avais hâte de la finir – même si dans l’ensemble la lecture fut agréable.

De jolis moments de complicité plutôt drôles, des réflexions sur la vie et la mort, sur l’amitié et l’amour, sur la vie qui file…

Extraits :

“Rebecca, j’ai peur de ne pas être à la hauteur. parce que , me lorsque j’essaie de prendre du recul, même lorsque je me contente de regarder à travers la vitre froide de la raison, je n’y peux rien, dans te disparition, c’est le reflet de ma propre mort que j’aperçois”.

” Ne sois pas toujours raisonnable, souffle Rébecca en serrant le bras de son amie. Moi, je me suis posé trop de questions avant d’agir. J’ai mis le frein trop souvent dans ma vie. Et franchement, je ne vois pas ce que ça m’a donné.”

Dans l’ensemble donc, une lecture plutôt moyenne malgré les personnages très attachants, de l’humour gâché par ce manque de légèreté ou de fonds – Alors je passe à autre chose…

Sur le même sujet, je vous conseille le film “Sans plus attendre“.

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