Une dernière danse de Victoria Hislop

Merci au Site Babélio et aux Editions Livre de Poche de m’avoir fait découvrir “Une dernière danse”, dans le cadre de la célèbre opération “Masse critique”. J’avais du retard dans mes lectures et… ce sont 624 pages de pure bonheur, je ne les ai pas vu passer.

Nombre de pages : 624 – Éditeur Livre de Poche – Date de parution : 2014 – Genre : contemporain, historique, romance – Date de lecture : juillet 2015 > En savoir +

Derrière les tours majestueuses de l’Alhambra, les ruelles de Grenade résonnent de musique et de secrets. Venue de Londres pour prendre des cours de danse, Sonia ignore tout du passé de la ville quand elle arrive. Mais une simple conversation au café El Barril va la plonger dans la tragique histoire de la cité de Garcia Lorca et de la famille qui tenait les lieux. Soixante-dix ans plus tôt, le café abrite les Ramirez : trois frères qui n’ont rien d’autre en commun que leur amour pour leur sœur, Mercedes.
Passionnée de danse, la jeune fille tombe bientôt sous le charme d’un gitan guitariste hors pair. Mais tandis que l’Espagne sombre dans la guerre civile, chacun doit choisir un camp. Et la fratrie va se déchirer entre résistance, soumission au pouvoir montant, ou fuite. Happée par ce bouleversant récit de feu et de sang, Sonia est loin d’imaginer à quel point cette histoire va bouleverser sa propre existence…

Mon avis

 
Je n’avais pas encore lu cet auteur et me suis laissée emporter au fil des pages, cela tombe bien car la LC du mois de juillet 2015 du groupe Tic Tac Books c’est ‘l’ile des oubliés” et c’est avec plaisir que je vais m’y plonger d’ici la fin du mois.
 
L’Espagne… Vous saviez que j’ai un quart de sang espagnol…
Mon arrière grand-père a fuit l’Espagne à cause de la guerre civile – Même si mon grand père est né à Paris, il est retourné vivre par la suite en Espagne près de Bilbao (pays basque espagnol) puis il est revenu en France tout en gardant une maison là-bas.
 
 
Petite, on y passait des vacances… C’est pour vous dire que ce livre m’a fait remonter plein de souvenirs et a trouvé écho en moi. Je ne connais pas le sud de l’Espagne, et pourtant j’ai des racines du côté d’Albacète, Andalousie.
 
La corrida, le flamenco, le sens de la fête des espagnols, les tapas…
La chaleur de l’Espagne, la fougue de ce peuple qui parle fort,
oui les espagnols ont des  caractères fougueux, le sang chaud, ce sont des latins…  Toute l’ambiance est si bien retranscrite.
 
Je ne connaissais pas en détail la guerre civile, Franco…
C’est terrible ce qui s’est passé, l’auteure nous y plonge totalement.
Un pan d’histoire à ne pas oublier, il est vrai qu’on ne l’apprend pas forcément en cours d’histoire, ou alors on le survole. Et pourtant que d’horreurs..
L’auteure nous conte l’histoire de ces 3 frères, de leur sœur et de leurs parents tenant un café au centre de Grenade… C’est l’histoire de la passion de la danse qui anime leur petite soeur Mercedes (ma grand mère – enfin la femme de mon grand père – elle avait le même prénom et on l’a appelait “Merché”).
 
Cette passion du rythme, ce besoin de danser, d’exprimer les émotions, de partager et d’être à l’unisson… Et … La danseuse virtuose rencontre un guitariste… La guerre civile éclate et les sépare… Ses frères se déchirent…

 

Toute la passion de l’Espagne, le courage et la fatalité, 
tout comme un flamenco !
 
Le flamenco est un genre musical et une danse datant du XVIIIe siècle qui se danse seul, créé par le peuple andalou, sur la base d’un folklore populaire issu des diverses cultures qui s’épanouirent au long des siècles en Andalousie.
À l’origine, le flamenco consistait en un simple chant a cappella (cantes a palo seco (en)) dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Les claquements des mains pour accompagner ce chant s’appellent palmas, la danse, el baile (bailaor pour le danseur), la percussion se fait souvent avec le cajon, avec les pieds (zapateado, une sorte de claquette) et avec les castagnettes. La guitare classique en français est la guitare flamenca. La musique peut être nommée le toque.
Le flamenco a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO le . (source : Wikipédia)
Merci à l’auteure de nous avoir entrainer dans ce bout d’histoire passionnante.

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