Bifteck de Martin Prévost

J’ai découvert “Bifteck” de Martin Prévost, Apres “l’École de la nuit” de + de 500 pages, il me fallait un petit livre sympa, et ce petit livre ne m’a pas déçu. Cette fable Rabelaisienne est exquise en effet ! Je l’ai dévoré en 2 jours à peine (4 trajets train).

Lecture 2013 – 125 pages – Sortie : NC – Auteur : Martin Provost – Editions Phebus

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Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. En pleine Première Guerre mondiale, le tout jeune André se découvre un don pour faire ” chanter la chair ” – et pas n’importe laquelle : celle des femmes, dont la file s’allonge devant la boucherie… Leurs hommes partis au front, celles-ci comptent sur André pour goûter au plaisir suprême. Hélas, le conflit touche à sa fin et les maris reviennent. Un matin, le boucher trouve sur le pas de sa porte un bébé gazouillant dans un panier en osier. pais un deuxième. un troisième… Du jour au lendemain, le. voilà père de sept enfants., et. poursuivi par un époux jaloux décidé à lui faire la peau. Avec la chair de sa chair. André s’enfuit à Concarneau et affrète un bateau. Direction l’Amérique !


Mon avis

Bifteck

Martin Provost est un réalisateur et un auteur français. Né à Brest en 1957, il est d’abord comédien pendant une dizaine d’années, dont sept comme pensionnaire à la Comédie-Française. Réalisateur du film “Séraphine” récompensé en 2009 par 7 oscars.

Qu’en dire ? je n’aimerais pas vous gâcher sa découverte.
C’est drôle, touchant, déconcertant. Amour, sensualité et sacrifice.
Détente assurée.

Son premier mot ne fut évidemment pas de ceux auxquels on s’attend d’habitude, ces chers “papa”, “maman” lâchés comme la preuve absolue d’une prédisposition du coeur à nommer l’un et l’autre, pas du tout. Après les gargouillis et onomatopées d’usage, le jour où Fernande décida de sevrer à jamais son loupiot en sanglant fermement ses tétons, ce dernier lâcha ce seul mot, qui resta pour toujours gravé dans les annales :

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