Les Brumes d’Avallach de Marah Woolf

Merci à l’auteur Marah Woolf pour cette  découverte, “Les Brumes d’Avallach” votre histoire passionnelle a su faire écho en moi..

Nombre de pages : 345 – Éditeur : Michel Lafon – Date de parution : 2014 –  Genre : Fantasy, Jeunesse – Date de lecture : Fev. 2015 > En savoir +

Après le décès de sa mère, Emma, dix-sept ans, quitte les États-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui reste sur la petite île de Skye en Écosse. Là-bas, elle rencontre Calum, un étrange jeune homme. Tour à tour prévenant et glacial, il semble cacher un secret inavouable. Ce que l’adolescente ignore, c’est qu’en se rapprochant de lui elle les met tous les deux en danger de mort.
Emma découvrira que les légendes des brumeux Highlands sont plus réelles et dangereuses qu’elle ne l’aurait imaginé. Et qu’avec Calum ils sont peut-être le dernier espoir de deux mondes que tout oppose.

Mon avis

Les Brumes d’Avallach…

Quoi de mieux que lire un roman passionnel pour la St Valentin – je viens d’en finir la lecture ce jour.  Certes, je conseille ce roman aux young adult principalement. C’est une histoire d’amour pour adolescents…
 
C’est un roman jeunesse, l’écriture est fluide évidemment. Je ne cache pas que j’ai eu du mal à entrer dedans, j’ai trouvé que le fantastique arrivait bien tard dans l’histoire, et… au 2ème tiers du roman j’ai compris pourquoi l’auteur avait tardé à nous y faire entrer. Elle a préféré mettre l’accent sur les liens naissants entre les amoureux avant de nous plonger réellement dans le fantastique. De ce fait tout s’est mis peu à peu en place et tout a pu avoir du sens.
 

Ayant la quarantaine, j’ai donc eu du mal à m’identifier à Emma, alors je me suis souvenu de mes 20 ans et l’histoire s’est mis simplement en parallèle de mon 1er grand amour… Je me suis souvenu de mon innocence, de tout ce qu’Emma est, pure et impulsive et si passionnée.

J’ai pu tout à fait entrer dans cette histoire passionnelle impossible.

 
L’amour fait peur lorsqu’on ne l’a pas connu encore lui et ses feux.
Surtout lorsqu’on est en soif d’absolu. Tout dépends du caractère, de l’ame et du coeur de chacun… Et l’amour, il arrive un jour a nous atteindre sous les traits d’un beau jeune homme, il y a alors reconnaissance des âmes et jeu du chat et de la souris. Le jeu du je t’aime moi non plus, je viens vers toi et je te fuis car j’ai peur de souffrir et de te faire souffrir, j’ai peu de te perdre, que tu t’en ailles.
 
On découvre donc les premiers émois d’Emma, une adolescente qui a perdu sa maman, ses premiers désirs et surtout ses premières incompréhensions, premiers interdits, premières déceptions… Car ce jeune homme n’est pas un être ordinaire, peu à peu elle va le découvrir et découvrir le secret de sa naissance.
 
Emma, c’était moi à 20 ans… Calum c’était lui, non je ne l’ai pas oublié…
pleins de souvenirs sont remontés à la surface… On ne pas oublier lorsqu’on a trop aimer. J’ai follement aimé comme Emma.
Et… je l’aimerai toujours, il aura toujours une place particulière.
Ca c’est de la déclaration tardive de St Valentin !
Obsolète… Certes !
 
Merci, je me suis souvenu que l’amour avec un grand A, le vrai, il existe,
je l’ai moi-même connu… Certes perdu… mais cela est une longue histoire…
Je ne l’explique pas mais votre livre a su aller chercher cela en moi, il a su réveiller les souvenirs rangés dans un coin de moi.
Oh ! c’est un peu douloureux, cela faisait des années que j’avais enfouie tout cela –  Je vais de ce pas retravailler dessus pour lâcher-prise – car il est difficile de vivre avec tout cela trop présent. Je n’ai pu le faire qu’en amoindrissant la perte, en brouillant les cartes, en mettant tout cela derrière des brumes telles que celles d’Avallach…

Je ne peux pas finir cette chronique sans parler de la sublime couverture et des superbes dessins celtes de l’intérieur du livre. Un objet magnifique !
+ 2 marque-pages eux-aussi très jolis.

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