Code 93 d’Olivier Norek

Coste est capitaine de police au groupe crime du SDPJ 93. Depuis quinze ans, il a choisi de travailler en banlieue et de naviguer au cœur de la violence banalisée et des crimes gratuits.
Une série de découvertes étranges – un mort qui ouvre les yeux à la morgue, un toxico qui périt par autocombustion – l’incite à penser que son enquête, cette fois-ci, va dépasser le cadre des affaires habituelles du 9-3.

La princesse et le pêcheur de Minh Tran Huy

Jamais un conte n’est vraiment innocent, ni tout à fait dénué de cruauté. En la personne de Nam, jeune Vietnamien depuis peu réfugié en France, la narratrice croit reconnaître le prince charmant. Ils sympathisent, se revoient, se confient, s’inventent un territoire secret. Mais quelque chose éloigne les gestes de l’amour : le beau garçon la traite comme une petite sœur.

Kraft de Matthieu Biasotto

Une précision dans les détails qui alourdit le début – on comprends bien vite que cela est fait pour installer l’ambiance sombre et angoissante – cela s’atténue bien vite dans l’action car c’est une écriture qui laisse une grande place au mouvement. Les personnages sont bien vite pris dans un tourbillon, les choses s’enchaînent très très vite.