Dans le café de la jeunesse perdue de Patrick Modiano
C’est la première fois que je lis cet auteur et ce ne sera pas la dernière, il m’a embarqué, j’adhère totalement à son style d’écriture. J’ai beaucoup aimé lire “Dans le café de la jeunesse perdue “.
Auteur : Patrick Modiano | Nombre de pages : 159 | Éditeur : Editions Folio | Date de parution : 2008 | Genre : Contemporain | Date de lecture : avril 2014 > En savoir +
«Encore aujourd’hui, il m’arrive d’entendre, le soir, une voix qui m’appelle par mon prénom, dans la rue. Une voix rauque. Elle traîne un peu sur les syllabes et je la reconnais tout de suite : la voix de Louki. Je me retourne, mais il n’y a personne. Pas seulement le soir, mais au creux de ces après-midi d’été où vous ne savez plus très bien en quelle année vous êtes. Tout va recommencer comme avant. Les mêmes jours, les mêmes nuits, les mêmes lieux, les mêmes rencontres. L’Éternel Retour. »
Patrick Modiano.
Mon avis
Dans le café de la jeunesse perdue
J’avais commencé à feuilleter ce livre après l’avoir acquis, sa lecture n’était pas du tout prévue ce mois-ci et … je l’ai lu !
J’ai aimé l’ambiance du livre, c’est poétique et si nostalgique, c’est si bien écrit.
Qui est Louki ?
Qui est Jacqueline ?
Un jour tout a basculé ?
Quels sont ses secrets ?
Quand on aime vraiment quelqu’un, il faut accepter sa part de mystère.. Et c’est pour ça qu’on l’aime
Comme un pèlerinage, divers protagonistes nous racontent leur première rencontre avec Louki, essayant de la décrire, de l’expliquer et de la comprendre, à travers ce qu’ils ont perçu d’elle, de ce qu’ils ont vécu et partagé…
Elle-même se confie à nous, elle nous parle de sa jeunesse, de ses mensonges, de ses fuites, des repères qu’elle s’est créés, de ses errances et de ses rencontres parisiennes…
On plonge au cœur de cette jeunesse parisienne, étudiants ou pas, au fil de leurs réunions au “Condé”, un petit “café littéraire” de quartier où ils refont le monde et fuient leur réalité…
Au fil de leurs errances nocturnes, se perdant dans Paris, traversant ou évitant les quartiers de la capitale selon leurs peurs, leurs domiciles…
Des “zones neutres” ou pas, des endroits pleins de souvenirs…
Les années ont passé et ils se souviennent et nous révèlent leur histoire, leur jeunesse et leurs illusions perdues.