Du bonheur de Frédéric Lenoir

Je découvre donc l’auteur par ce livre, j’ai 2 autres livres dans ma PAL : “L’âme du monde” et “Petit traité de vie intérieure”.

Nombre de pages : 240 – Éditeur : Editions Livre de Poche – Date de parution : oct 2013 – Genre : Philosophie – Date de lecture : Dec 2015 – Janv 2016 > En savoir +

Qu’entendons-nous par « bonheur » ? Dépend-il de nos gènes, de la chance, de notre sensibilité ? Est-ce un état durable ou une suite de plaisirs fugaces ? N est-il que subjectif ? Faut-il le rechercher ? Peut-on le cultiver ? Souffrance et bonheur peuvent-ils coexister ?

 

Pour tenter de répondre à ces questions, Frédéric Lenoir propose un voyage philosophique, joyeux et plein de saveurs. Une promenade stimulante en compagnie des grands sages d Orient et d Occident.Où l on traversera le jardin des plaisirs avec Epicure. Où l on entendra raisonner le rire de Montaigne et de Tchouang-tseu. Où l on croisera le sourire paisible du Bouddha et d Epictète. Où l on goûtera à la joie de Spinoza et d Etty Hillesum. Un cheminement vivant, ponctué d exemples concrets et des dernières découvertes des neurosciences, pour nous aider à vivre mieux.


Mon avis

Cette lecture, c’est que ‘du bonheur’… Cela m’a rappelé mes cours de français-philosophie et comme j’aimais beaucoup les cours de philo au lycée et que j’ai longtemps lu les philosophes. J’aime particulièrement les petites citations même si elles affirment tout et leur contraire sur des thèmes essentielles : vie, mort, amour, raison, vérité, le mal, le bien..

 

C’est quoi être heureux ? L’auteur nous fait part des visions occidentales et orientales de la recherche du bonheur, elles beaucoup de points en commun.

Être heureux dans notre société moderne individualiste et matérialiste ?
Par le travail sur soi, la satisfaction des besoins, la recherche des plaisirs ?
Notre rapport avec soi et les autres ? Y a t il des prédispositions au bonheur ?

“Nous projetons constamment notre bonheur en nous projetant dans le monde extérieur et matériel, alors qu’il peut être trouvé en nous, dans la satisfaction profonde que nous pouvons tirer des plaisirs simples de la vie, qui pour la plupart, ne coûtent rien.” (page 163)

L’auteur cite : Montaigne, Aristote, Epicure, Lao Tseu, Voltaire, Gustave Flaubert, Platon, Sénèque, Spinoza, JJ Rousseau, Freud, Didorot, Bouddha, Confucius…

J’aime pour ma part beaucoup Montaigne et ses essais.  Je me retrouve assez dans la vision stoïcienne du bonheur :

“La sagesse stoïcienne considère que le désir affecte l’âme et la soumet : c’est une ‘passion’ de l’âme… le stoïcisme est une philosophie volontarisme qui exige une parfaite maîtrise de soi” ( page 141)

“Rien n’est plus précieux que la vie et pour être heureux, il suffit d’apprendre à aimer la vie et à en jouir avec justesse et souplesse selon sa nature propre” – Taoïsme – (page 154)

J’aime à dire que le bonheur n’est pas le but mais le chemin. Ce livre met la lumière sur cette quête du bonheur : Quoi de plus important que d’être heureux , Cela devrait être notre seule occupation, encore faut-il être conscient de l’instant. Le chemin est long, il faut l’emprunter dès maintenant et y cheminer chaque jour.

J’ai aimé l’écriture de Frédéric Lenoir, les riches références et cette lumière légère qu’il arrive à mettre sur des concepts pas forcément évidents. Ce petit livre de philosophie est un livre qui fait du bien et on se dit bien souvent à sa lecture “mais bien sur !” “évidemment !” “tout à fait !”, les mots sont choisis. Un livre à lire et à relire.

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